Dimanche 25 septembre 2011,
les différents textes ici
Derrière
la porte
Voici une photo prise dans une rue
à Edinburgh (Edimbourg, pour les Froggies…).
La porte rose du 5ème
Toutes ces marches, je n’en
peux plus.
Et en plus voir ce que je
vois jour après jour, il faut que je me trouve un autre logement.
Quand je suis arrivé ici,
tout était impeccable et vous vous rendez compte comment cela est devenu. Et
c’était il y a à peine un an.
Je débarquais de ma Bretagne
natale, je venais perfectionner mon anglais et compléter mes connaissances en
informatique. Ne me dites pas que ce n’était pas l’endroit idéal, l’Écosse mais
c’était mon choix. Il avait fallu me battre presque pour obtenir une place dans
l’université de la ville. Elle était pionnière dans l’informatique et je
voulais y décrocher un diplôme qui m’ouvrirait les portes des plus grandes
entreprises. Le temps me rappellerait celui de ma Bretagne, le brouillard en
plus. Le festival de théâtre du mois d’août m’a fait choisir cette ville pour
mes études.
Mais je vais vous conter ma
montée à ce qui aurait dû être mon petit paradis.
Commençons par le 1er
palier.
32 marches pour l’atteindre.
Une chance, à peu près toutes de la même hauteur.
Là, rien à dire. Parfois, des
odeurs de cuisine indienne s’échappent de la par la ventilation du haut de la
porte. Palier toujours propre. 10/10 à ces voisins inconnus que je n'ai jamais
croisés. Mais il est vrai que je pars à la nuit et reviens à la nuit, quelque
soit le jour. Je ne suis pas venu là pour m’amuser.
Accompagnez-moi dans la suite
de mon ascension.



Et enfin “my home”, “my sweet home”.
Une entrée avec les WC à
gauche, la salle d’eau à droite et une grande pièce où se côtoient chambre,
bureau et cuisine.
En regardant de plus près,
vous vous apercevrez que c’est mon vélo pliable que j’ai ainsi emmailloté pour
le protéger de la pluie. Je l’ai déposé tel quel en arrivant et ne l’ai pas
encore utilisé. Un brin de fainéantise… Vous me suggérez de le rentrer, il n’y
a pas de place. Ici, pas de voleur ! vu le mal que j’ai eu à le monter, je
ne me sens pas de le descendre et de le remonter à chacune de mes sorties. J’y
ai renoncé.

Je vous quitte, une
conversation avec mon amie restée en Bretagne m’appelle.
5 commentaires:
Tu as fait un vrai travail de détective par photo interposée. Tu as un peu détourné la consigne, c'est vrai mais je trouve que c'est une bonne idée.
Bonjour 32 Octobre,
Alors dans la capitale princière... cet comme partout...
belle tranche de vie fort bien contée.
bonne fin de journée
@ mitié
détournée, la consigne, mais finement. joli texte!
Et bien voilà, grâce à toi, nous savons tout sur les habitants de cet immeuble; ton petit côté détective que j'aime bien. Mais finalement, il y a des gens sympas à fréquenter!
Réinvites le souvent cet habitant du 5eme : il a l air très sympathique :-) pas sportif, pour le vélo mais bien méritant d' habiter au 5eme
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