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dimanche 5 juillet 2015

100 graines d'idées #15

Sur une idée lancée le mardi 16 juin 2015 ici
ma participation à
« 100 graines d’idées »

DIMANCHE 5 JUILLET 2015 - 100 graines d'idées #15


Question du jour :

D'où viennent les nuages ?

Étude, Eugène Boudin.


Désolé, ce jour, le ciel est tout gris.

Où êtes-vous nuages ?
Un voile uni plombe le ciel.

Vous, le grand ciseleur des nuages
Impossible de vous voir à l’œuvre.
Est-ce que vous vous êtes endormi ?
N’avez-vous pas oublié d’affûter votre immense paire de ciseaux ?
N’avez-vous pas égaré votre pointe magique ?
Étonnez-moi de nouveau !
Né de votre imagination,
Tout un monde merveilleux peuple le ciel.

Les nuages aux formes improbables
Établissent leur quartier dans l’immensité,
S’épanouissent,

Nous régalent de leur beauté.
Uniques en leur genre,
À cœur joie, ils naviguent
Gesticulent
Embrasent parfois la voûte céleste
S’évanouissent pour mieux renaître …


Entrée en scène de
-        Gustave




samedi 4 juillet 2015

100 graines d'idées #14

Sur une idée lancée le mardi 16 juin 2015 ici
ma participation à
« 100 graines d’idées »

consigne du samedi 4 juillet 2015 - 100 graines d'idées #14


J'ai un crayon magique qui...

Oui ça compte aussi, ici.


J’ai au fond de ma poche percée un crayon magique.

Au doigt et à l’œil
Il m’obéit.

Un, dit de façon énergique, le fait se réveiller
Neuf, le fait se mettre en route

Ce crayon magique
Rouge pour son habit d’apparat
Aiguisé pour ne pas faillir à sa mission
Youtsant quand il se sent prêt à accomplir des prouesses
Objectant parfois quand mes mots ne lui conviennent pas
Niant les fautes d’orthographes faites – pas de sa faute – jamais de sa faute

Mon crayon magique
À la pointe de sa mine
Guerroie
Invective
Quelle barbe quand il se prend pour un quadrumane
Unique en son genre
Écrivaillon à ses heures perdues…

Qui croit écrire un chef d’œuvre
Une fois par jour
Impossible de le tenir en main : il est branché directement sur mes pensées
Quand il ne fait pas l’école buissonnière
se mettant en mode
Écriture automatique


Les personnages, par entrée en scène
-        Gustave



vendredi 3 juillet 2015

100 graines d'idées #13

VENDREDI 3 JUILLET 2015 - 100 graines d'idées #13



Pourquoi le chiffre 13 fait-il peur ?

(D'ailleurs en Italie, il porte plutôt bonheur... c'est le 17 qui est mal vu !

Pas peur, pas peur du treize, moi, Gustave Premier
Où ai-je la tête ?
Une corde à treize nœuds, toujours une dans ma sacoche
Rassurez-vous, pas pour me pendre mais pour dessiner un parfait angle droit, ma spécialité
Quinze personnes ce soir pour dîner…
Oh ! deux désistements de dernière minute. 13 à table ! My God !
Impossible à gérer. Il y a au moins trois  superstitieux dans le groupe

La solution. Trouver vite un convive supplémentaire ou en occire un.
Évidemment je ne vais pas devenir un meurtrier.

Caramba ! j’ai la solution. Professeur Pivoine
Hélas !
Impossible de le joindre
Faudra-t-il que je remue ciel et terre ?
Fichtre !
Rien à faire.
Évaporé, professeur Pivoine.

Trêve de balivernes.
Restons calme
Évaluons les risques de catastrophe possible en ce vendredi 13 avec treize convives.
Incendie du restaurant où nous devons nous retrouver
Zigzag d’un 13 tonnes juste devant notre voiture
Éboulement d’un énorme rocher qui dévale la côte derrière nous

Faut pas paniquer, c’est tout.
-        Allo ! Professeur Pivoine, enfin !
Impossible que vous me laissiez tomber
Treize heures, rendez-vous au restaurant des 13 épices

Idéalement, vous serez le quatorzième convive
Le sauveur de cette réunion de vos anciens élèves


Les personnages, par entrée en scène
-        Gustave
-        Professeur Pivoine






jeudi 2 juillet 2015

100 graines d'idées #12

Sur une idée lancée le mardi 16 juin 2015 ici
ma participation à
« 100 graines d’idées »

JEUDI 2 JUILLET 2015 - 100 graines d'idées #12


Je vous propose aujourd'hui d'explorer l'exotisme de la normalité... Choisissez un moment bien banal de votre journée (un simple repas entre collègues, coucher un môme récalcitrant, acheter son pain, faire de l'essence...), sortez de vos automatismes, et :

Décrivez votre quotidien comme dans un carnet de voyage.

Évidemment les dessins, souvenirs, photos, empreintes, sont les bienvenues. 

Par exemple :

(de Anne Chépaki, désolée)

Belle journée :-)


Un carnet de voyage plutôt d’expédition avec tous les risques que cela comporte
Ne croyez pas que mes journées soient de tout repos

Cocorico, essaie d’imiter le réveil tous les matins à 5.55
Alors que cela fait belle lurette que je suis sorti des bras de Morphée
Résistons encore quelques minutes, juste pour le plaisir d’entendre maintenant le vrai maître du poulailler
Ni une ni deux
En avant la musique ou plutôt les miaulements des chats dont l’estomac s’est réveillé
Tandis que j’émerge réellement et enchaîne mécaniquement mais consciemment tout ce que je dois faire dans la prochaine demi-heure

D’abord, ouvrir les volets, vérifier que tout semble être en bon ordre dans le jardin
En espérant qu’un passage de sangliers n’aura pas détruit le potager

Vite, la clé de la porte de la véranda, ouvrir la porte, ouvrir le robinet, remplir l’arrosoir
Ouste, le chat, pas le temps
Y’en aura pour tout le monde de l’eau !
Attention, ça déborde
Gagner l’escalier, le descendre sans oublier l’arrosoir
Encore dix marches, puis six autres

Fifi t’énerve pas
Arrivé devant l’enclos, poser l’arrosoir, couper l’alimentation de la clôture électrique, détacher la chaînette de la porte, vider ‘l’arrosoir
Oh ! Y a pas le feu
Trois chèvres prêtes à prendre la poudre d’escampette
Direction la cachette du pain dur. Remonter les marches, aller à l’abri, soulever le couvercle de la maie, compter neuf morceaux de pain, les plus durs possible, commencer la distribution
Doucement ! ce ‘n'est pas possible !
Mettre en route l’arrosage de la plate-bande de fleurs diverses et variées
Renter dans le potager – maintenant clôturé, la faute à qui ? à Fifi qui un matin a dévoré toutes les tomates des plus petites aux plus grosses, elles étaient encore vertes – arroser les pieds de tomates à leur base puis mettre le tourniquet pour les potirons et autres courges
Surveiller du coin de l’œil les trois vagabondes
Un olivier pleure, il vient de se faire croquer un jeune rameau
Déjà 6.45
Quand je vous disais que cela avait tout de l’expédition !



Les personnages, par entrée en scène
-        Gustave