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vendredi 3 juillet 2015

100 graines d'idées #13

VENDREDI 3 JUILLET 2015 - 100 graines d'idées #13



Pourquoi le chiffre 13 fait-il peur ?

(D'ailleurs en Italie, il porte plutôt bonheur... c'est le 17 qui est mal vu !

Pas peur, pas peur du treize, moi, Gustave Premier
Où ai-je la tête ?
Une corde à treize nœuds, toujours une dans ma sacoche
Rassurez-vous, pas pour me pendre mais pour dessiner un parfait angle droit, ma spécialité
Quinze personnes ce soir pour dîner…
Oh ! deux désistements de dernière minute. 13 à table ! My God !
Impossible à gérer. Il y a au moins trois  superstitieux dans le groupe

La solution. Trouver vite un convive supplémentaire ou en occire un.
Évidemment je ne vais pas devenir un meurtrier.

Caramba ! j’ai la solution. Professeur Pivoine
Hélas !
Impossible de le joindre
Faudra-t-il que je remue ciel et terre ?
Fichtre !
Rien à faire.
Évaporé, professeur Pivoine.

Trêve de balivernes.
Restons calme
Évaluons les risques de catastrophe possible en ce vendredi 13 avec treize convives.
Incendie du restaurant où nous devons nous retrouver
Zigzag d’un 13 tonnes juste devant notre voiture
Éboulement d’un énorme rocher qui dévale la côte derrière nous

Faut pas paniquer, c’est tout.
-        Allo ! Professeur Pivoine, enfin !
Impossible que vous me laissiez tomber
Treize heures, rendez-vous au restaurant des 13 épices

Idéalement, vous serez le quatorzième convive
Le sauveur de cette réunion de vos anciens élèves


Les personnages, par entrée en scène
-        Gustave
-        Professeur Pivoine






lundi 29 juin 2015

100 graines d'idées # 09

Sur une idée lancée le mardi 16 juin 2015 ici
ma participation à
« 100 graines d’idées »

LUNDI 29 JUIN 2015 - 100 graines d'idées #09


Pourquoi le trèfle à quatre feuilles porte-t-il bonheur ?


Atelier Émile Gallé (1863-1930)


-        Par un beau matin d’été, je déciderai de partir à la recherche de trèfle à quatre feuilles, commence à déclamer Gustave sur le pas de sa porte. Je veux être reconnu comme un quadrifoliiste, comme l’homme le plus chanceux du monde !
-        Oh la la Gustave quel style ampoulé pour juste nous raconter votre quête d’un trèfle à quatre feuilles que d’ailleurs vous avez très peu de chance de trouver.
Un sur dix mille trèfles à trois feuilles.
Rareté, rareté !
Que d’histoires, Moi, Professeur Pivoine pourrais-je vous raconter pour vous éviter cette perte de temps et surtout cette déconvenue.
-        Un instant, Professeur Pivoine, ne brisez pas mes illusions.
On m’a déjà tout raconté sur les quatre feuilles du trèfle. Amour, gloire et beauté – pardon je m’égare. De votre faute, vous somnolez tous les après-midis devant ce feuilleton, depuis des années.
-        Insolent ! Vous n’êtes qu’un insolent Gustave.

-        Très cher professeur, ce n’était qu’une plaisanterie.
Rien ne me ravit plus que vous entendre m’enseigner mille et une choses.
Et d’ailleurs quelle est votre théorie sur cette quatrième feuille ?
-        Franchement, Gustave vous vous moquez encore de moi.
Les quatre feuilles sont espoir, foi, amour et chance.
Et aussi renommée, richesse, amour et santé si vous vous sentez l’âme anglo-saxonne

-        Ah bien réfléchir, je préfère votre première déclinaison, professeur Pivoine

-        Que ne devrais-je pas imaginer pour mon élève préféré, n’est-ce-pas Gustave ?
Une histoire de petits lapins farceurs se poursuivant dans un pré, d’une troupe de tortues mâchouillant des feuilles de trèfle,
Aussi celle peut-être d’une colonie de poules rousses cherchant elles aussi les trèfles à quatre feuilles, encore plus sucrés que les autres
Trèfle dont le nectar de fleurs viendra parfumer votre miel préféré, mon cher Gustave
-        Rassurez-vous, professeur Pivoine.
Et si nous dégustions un thé de fleurs de trèfle. Cela nous portera bonheur, j’en suis persuadé.


Les personnages, par entrée en scène
-        Gustave
-        Professeur Pivoine




jeudi 25 juin 2015

100 graines d'idées # 05

Sur une idée lancée le mardi 16 juin 2015 ici
ma participation à
« 100 graines d’idées »

consigne du jeudi 25 juin 2015 - 100 graines d'idées #05


Et la question du jour sera...
Une histoire à partir des syllabes do ré mi ?



-        Décidément, je n’y arriverai jamais à jouer du violon.
Obnubilé par cette idée, Gustave se lamentait dans son coin, son violon couché sur la petite chaise basse au coussin de velours rouge. Il tenait fermement l’archet dans sa main gauche. Il maudissait le cheval qui avait fait don de ses crins. C’étaient eux les fautifs s’il n’arrivait pas à tirer de sons harmonieux de cet instrument que lui avait donné le professeur Pivoine.
-        Mon petit, vous en ferez meilleur usage que moi, j’en suis persuadé.

Rageant de ne pas être à la hauteur des espoirs de son mentor, Gustave commençait à se lamenter.
-        Je suis un incapable.
Déjà quinze heures de cours et que des couacs à me mettre sous la dent.
Cet archet indiscipliné qui me file sous les doigts…
Énervé au plus haut point, Gustave ne savait où aller chercher du réconfort. Il était indigne de la confiance qu’avait mise en lui le Professeur Pivoine.

Mais c’est bien sûr, j’aurais dû y penser plus tôt.
Il suffit que …
Gustave ne put continuer à s’abîmer dans ses pensées quand il entendit Professeur Pivoine dire :
-        Venez écouter Gustave. Je lui ai confié le violon de votre arrière-arrière-grand-père. Lui va savoir en sortir une mélodie qui va nous ravir les oreilles.


Les personnages, par entrée en scène
-        Gustave
-        Professeur Pivoine



mardi 23 juin 2015

100 graines d'idées # 03

Sur une idée lancée le mardi 16 juin 2015 ici
ma participation à
« 100 graines d’idées »

consigne du MARDI 23 JUIN 2015 - 100 graines d'idées #03



Compote in progress, by Manet

Pourquoi dit-on "tomber dans les pommes" ?



« Tomber dans les pommes » doit m’inspirer ce jour.
Où a-t-on bien pu aller chercher cette expression ? dans quels temps anciens ?
M’imaginerez bien que ce serait ce cher Newton, pour se rendre intéressant.
Bien sûr, suis-je bête. La première fois, qu’elle a été prononcée c’était par Guillaume Tell face à son cher fils !
Évidemment, explications plutôt simplistes car elle doit venir de beaucoup plus loin.
Revenez, Professeur Pivoine, vous qui êtes une encyclopédie vivante… mais non je ne vous flatte pas… dites-moi « tomber dans les pommes »

Débile ce professeur. Il me répète « tomber dans les pommes », « tomber dans les pommes », « tomber dans les pommes » comme s’il était sur une scène de théâtre et faisait un exercice.
Ah, le voilà en colère, maintenant pleurnichard, tout en coup riant aux éclats et peinant à articuler
N’arrêtant pas de bégayer « tom…tom… bééééééééééééé dans les… les… po…po...pom...pom…mes ! »
Savourant ses différents effets qui m’ont laissé bouche bée.

La plaisanterie a assez duré.
Expliquez-moi, justifiez-moi, étonnez-moi, instruisez-moi, Professeur Pivoine

Sachez, cher enfant, que tomber dans les pommes est apparu pour la première fois vers les années 1889 et voulait dire tomber en pamoison. Puis George Sand s’est vantée d’être dans les pommes cuites. La pôôôvre, elle était épuisée de fatigue.

Peut-être ignorez-vous, Gustave, que nos voisins allemands basculent hors de leurs pantoufles
Ou que nos cousins québécois, font l’étoile de mer au lieu de tomber dans les pommes

Merci de vos doctes éclaircissements
Mais je pensais que vous m’auriez déniché une explication, une vraie explication
Essayez !
Sachez que je vais tomber dans les pommes, je n’ai pas eu le temps de me sustenter, Gustave.


Les personnages, par entrée en scène
-        Gustave
-        Professeur Pivoine