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dimanche 21 juin 2015

100 graines d'idées # 01

Sur une idée lancée le mardi 16 juin 2015 ici
ma participation à
« 100 graines d’idées »

consigne du DIMANCHE 21 JUIN 2015 - 100 graines d'idées #1





- Pourquoi le point d'interrogation est-il tordu ?


Premier des cent textes que j’ai pris l’engagement d’écrire pendant l’été.
On ne m’a pas précisé la longueur.
Une chance ! d’un mot, ou même peut-être d’une seule lettre à trois cent vingt mots maximum. Règle supplémentaire que je viens de m’imposer.
Rarement défi ne m’a plus donné envie de le relever.
Au fait, je me présente, Gustave, l’auteur de ses modestes lignes qui tentera de vous accompagner tout l’été.
Dans quel pétrin suis-je en train de me fourrer ?
Quel enthousiasme, mon cher Gustave !!! oh ! attention, c’est la fête au point d’interrogation aujourd’hui pas au point d’exclamation
la question qui m’est posée en ce premier jour de l’été « Un point d’interrogation serait-il tordu ? »
Oui, répondez franchement à ma question, petit chenapan
Il est tout en courbe, tout arrondi du dos. Il donne envie de le caresser. Regardez, Professeur Pivoine. Il adore cela !

Le point d’interrogation est toujours précédé d’une espace insécable, ne manquerais-je pas d’ajouter pour parfaire vos connaissances, cher Gus… permettez-moi cette familiarité. Je pourrais être votre grand-père.
Et puis quoi encore, vous n’allez pas ramener votre science toutes les cinq minutes… et en plus, je ne suis pas votre petit-fils. Qui voudrait d’un grand-père comme lui. Mais ne lui dites pas.

Pardon ! je vous instruis sur les règles de la ponctuation. Si c’est comme cela que vous le prenez !
On prend, on prend mais moi, foi de Gustave, c’est son galbe qui me fascine, ses proportions et non vos règles de ponctuation sans queue ni tête.
Imbécile, vous resterez mon jeune ami.
Ne m’insultez pas, vieux grincheux. Ne vous prenez pas pour le Professeur Tournesol, s’il vous plaît sinon…
Terroriste !

Décidément, je ne tombe que sur des acariâtres, des vieux grincheux dans cette bibliothèque.

Impossible de plaisanter, de vanter le charme de ce point plein de mystère… comparé à un de ses compagnons de route qui doit rester droit, droit, droit 1, 2, 1 ,2 ..
Navré, je ne peux continuer cette discussion, Professeur Pivoine. Avec tout mon respect. Mais je n’avais droit au maximum qu’à trois cent vingt mots et j’en suis à… attendez... cinq cent soixante-treize.



Les personnages, par entrée en scène
-        Gustave
-        Professeur Pivoine



dimanche 3 août 2014

Chez François Bon - atelier d'été 2014 - Outils du roman : 2, idées de roman

Suite d ela découverte des consignes d'écriture chez François Bon "Tiers Livre", ici



Paradoxe


Le territoire que se construit Goran Le Mut : les sept marches, en désordre


Un frère ainé adoré, trop tôt disparu, à à peine 32 ans.
Il s’appelait Antoine, avait été un très grand basketteur, aimait trop la moto et la vitesse ou la vitesse et la moto. Il ne supporta pas de ne plus être un athlète de haut niveau.
Anne, Constance, Camille, Marie, Thomas, Ange, Julie, Cécile, Camille, même une Berthe ont traversé sa vie : l’abécédaire de ses amours.
Aujourd’hui, il est revenu à la lettre E, avec Énora.
La mort les a tous frôlés un peu, beaucoup.
ƒ
Un paquet de treize lettres retrouvées, entourées d'un ruban qui a dû être blanc.
Aucune n’a été lue.
Le nom écrit d’une écriture avec pleins et déliés sur l’enveloppe : Goran le Mut, son nom à lui
L’année : 1914.
Un énorme livre des couvertures et unes du journal L’équipe.
À l’intérieur, des quarts de feuilles de papier couverts d’une fine écriture de mouche, difficile à déchiffrer.
Qui a écrit ? pour qui ? pourquoi ?
Des souvenirs de guerre qui remontent à la vie.
Des secrets bien, trop bien gardés.
Des bribes ressortent jour après jour
Goran Le Mut écrit un livre dont il est le héros. Il y croise une femme, qu’il avait perdue de vue depuis ses lointaines années de faculté. Et comme le dit Jean, héros du roman de Guy Lagorce dans « Fin de soirée »
« demandez-moi plutôt ce que la vie a fait de moi. »
Souvenirs d’enfance : réveil de la mémoire, des mémoires.
Serments entre copains d’enfance, tenus, non tenus, oubliés, toujours présents.
Des drôles d’alliances. De magnifiques rencontres.