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vendredi 5 février 2016

Les vases communicants (51) : José Defrançois

Dans le cadre des vases communicants de février 2016

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

L’aventure du 1er vendredi du mois de février 2016 est ici.


Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir José DEFRANÇOIS dont les mots sont habituellement ici.

Un tableau partagé de Edward Hopper



Mais un petit empêchement n’a pas permis à son texte de venir jusque ici

Mais n’hésitez pas à lire ses autres publications
À découvrir sans modération

Si vous voulez lire mes mots, c’est ici.


Et que sont les VASES COMMUNICANTS ?
Emprunté à Pierre Ménard, car pourquoi dire mal ce qui a été si bien dit :

« François Bon Tiers Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier d’avoir trouvé ce titre de vases communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.
Beau programme qui a démarré le 3 juillet 2009 entre les deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire. 

Si vous êtes tentés par l’aventure, faîtes le savoir sur le mur du groupe Facebook des vases communicants

Merci à Marie-Noëlle Bertrand d’avoir repris le flambeau.

dimanche 22 février 2015

Une photo, quelques mots (155), Dans la rue

 

Le principe de cet atelier ?

Chaque mardi Leiloona publie une photo qui servira de base pour les textes. Une semaine pour l’écrire : les textes sont publiés le lundi matin.
Ni genre, ni ton imposés. Seul le plaisir d’écrire. Encore et toujours.

Pour voir les liens de tous les textes, rendez-vous ici.

23 février 2015

Une photo, quelques mots (155)

Et voici la photo de cette semaine ! 

© Romaric Cazaux

Je m’appelle Emily.

Vous ne me connaissez pas encore mais les quatre hommes sous le grand arbre, eux, me connaissent. Pas réellement, mais quand même.

Ma maman leur a donné ma photo car elle ne me retrouve pas.
En rentrant de son travail, je n’étais pas à la maison.
Elle m’a appelée. Elle a crié mon nom des centaines de fois.
Elle m’a cherchée pendant deux heures, a téléphoné à mes copines, à mes copains.

Elle n’a pas appelé mon père, car je n’ai pas de père ou plus exactement, je n’ai plus de père, il a disparu il y a maintenant trente-deux mois. Il nous manque à toutes les deux. On n’arrive pas à s’y faire. 
Son rire nous manque, ses plaisanteries un peu lourdes aussi. Sa présence…

Comme je ne répondais pas à ma maman sur mon téléphone portable, elle a été au poste de police.

« Ne vous inquiétez pas, elle ne doit pas être très loin. À la nuit, elle va rentrer. Ne vous inquiétez pas, Madame ».

Mais ma maman s’inquiète. Elle s’alarme toujours et encore plus depuis que Papa est parti.

Eux, les quatre policiers, viennent de parcourir la grande cité où j’habite.

Eux non plus, ils ne m’ont pas retrouvée.
Ils n’y ont pas mis beaucoup d’énergie non plus.
Je le sais, je les ai vus faire. 
Leur porte à porte n'était ni fait ni à faire.

Ils auraient dû pousser dans la rue d’après, dans la rue où vit celui que j’aime.
Mais c’était trop loin peut-être pour eux.

Je voulais juste attendre que le soleil revienne pour sortir de ma cachette.



lundi 9 février 2015

Une photo, quleques mots (154), Ne pas faire dans la dentelle

 

Le principe de cet atelier ?

Chaque mardi Leiloona publie une photo qui servira de base pour les textes. Une semaine pour l’écrire : les textes sont publiés le lundi matin.
Ni genre, ni ton imposés. Seul le plaisir d’écrire. Encore et toujours.

Pour voir les liens de tous les textes, rendez-vous ici.

9 février 2015

Une photo, quelques mots (154)

Et voici la photo de cette semaine, elle est de Romaric Cazaux ! 

Ne pas faire dans la dentelle.
  
Je m’appelle Lace.

Un drôle de prénom me direz-vous. Mais très classe, moi je trouve. En plus, pas courant de ce côté de l’Atlantique.
Il est vrai que si mes parents m’avaient appelée Dentelle, cela aurait été dur à porter. L’officier d’état civil n’aurait pas accepté, Dentelle, inconnu dans sa liste des prénoms permis, fort heureusement.
Mes futures condisciples, même en maternelle, auraient pouffé de rire. J’aurais eu du mal à échapper, plus tard, au sobriquet de crêpe.
Heureusement, ils choisirent la traduction anglaise.
Moi, Lace… j’adore. Je me sens unique.

Dans la salle d‘attente de mon dentiste préféré, façon de parler, je feuilletais un magazine vieux de plus de trois ans.
Mon regard s’arrêta sur cette photo


© Romaric Cazaux

Je ne pus m’empêcher de dire à la jeune femme en tenue légère :
« Mademoiselle, il fait froid. Couvrez-vous… »
Cela me fit sourire de m’adresser à cette jeune femme quelque peu dénudée, placardée sur le côté de cette cabine téléphonique de Toronto.
Mais je ne pus me retenir ; elle me faisait trop froid. J’en tremblais pour elle et me mis à éternuer dix fois de suite, sans que rien ne l’ait laissé prévoir.

Cela eut le don de m’emporter ailleurs et tout d’un coup, j’entendis cet étrange monologue :
« Allô ! Allô !!! Je suis trempée !
L’homme au balai, rendez-vous à 19 heures, pour un petit verre. Cela nous réchauffera.
L’homme au parapluie, osez me regarder, je ne vais pas vous dévorer.
Trois flocons de neige, ils détournent leur regard.
Attention, le poteau !!! L’homme au téléphone vous allez éclater votre arcade. Du sang sur la neige, cela fait désordre. »

Mais tout cela fut interrompu, trop rapidement, par un tonitruant
« Mademoiselle Lace Martin, c’est à nous »
Les hostilités étaient déclarées.




vendredi 6 février 2015

Les vases communicants - février 2015 (40) : François Vinsot

Dans le cadre des vases communicants de février 2015

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

L’aventure du 1er vendredi du mois de février 2015 est ici.


Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir François VINSOT dont les mots sont ici.

Un petit coucou à Brigitte Célérier
Et un grand merci à Angèle Casanova d’avoir repris le flambeau et dont il faut saluer la somme de travail tout au long du mois pour rassembler tous les liens.


Le texte de François Vinsot


Écrits à chaud

Quelques mots criés en silence du 7 au 12  janvier 2015 au fil des heures.

7 Janvier 2015

Pensées aux familles des victimes et à leurs proches.
#JeSuisCharlie

8 Janvier 2015

Si je savais dessiner je ferais un dessin
mais je ne sais pas quelle tête il aurait
Je me laisserais guider par le crayon
et la tristesse
 et l’indignation
 et la mémoire
et la confiance
 je me laisserais guider par la gomme
 pour affiner le trait....


Le texte en entier à lire ici
afin de respecter la mise en page




Grand merci à François Vinsot

Mon texte est ici

Et que sont les VASES COMMUNICANTS ?
Emprunté à Pierre Ménard, car pourquoi dire mal ce qui a été si bien dit :

« François Bon Tiers Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier d’avoir trouvé ce titre de vases communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.
Beau programme qui a démarré le 3 juillet 2009 entre les deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire. 


Si vous êtes tentés par l’aventure, faîtes le savoir sur le mur du groupe Facebook des vases communicants

dimanche 1 février 2015

Une photo, quelques mots (153) Parfait Vert

 

2 février 2015

Une photo, quelques mots (153)

ma participation 48



Le principe de cet atelier ?

Chaque mardi Leiloona publie une photo qui servira de base pour les textes. Une semaine pour l’écrire : les textes sont publiés le lundi matin.
Ni genre, ni ton imposés. Seul le plaisir d’écrire. Encore et toujours.

Pour voir les liens de tous les textes, rendez-vous ici.


Et voici la photo de cette semaine ! 

© Kot






« Comme un mensonge » est écrit derrière cette photo trouvée dans le portefeuille d‘un certain Parfait Vert sur la jetée du petit port où mes pas m’ont mené ce matin. Ce matin, comme tous les matins depuis que j’ai enfin pris ma retraite.
Je m’assois toujours sur le même banc, je cale mon dos contre son dossier un peu trop raide à mon goût et je regarde. J’observe les gens qui passent, je scrute l’horizon.
Je m’intéresse aux autres. Mais, je crois que je suis transparent à leurs yeux.
S’apercevraient-ils si un matin, je n’étais pas sur le banc ?

Tiens, aujourd’hui le canot du Patriarche n’est pas à sa place habituelle. Cela m’intrigue.
Je chausse mes jumelles, je ne le distingue nulle part.
D’habitude, il est toujours attaché à la grosse bitte bleue, celle qui se trouve devant le banc que je rejoins, quel que soit le temps.

Il y en a bien un devant moi mais ce n’est pas celui du Patriarche. La première fois que je le vois. Que de choses produites en vingt-quatre heures. La vie semble s’accélérer, ma fin se rapprocherait-elle à grands pas ?

J’aime regarder les reflets sur la mer.
J’aime regarder les bateaux, j’attends le retour des absents, je me demande pourquoi celui de Joan est toujours au port.

Pourtant nous sommes mercredi, il devrait être en mer. Il travaille tant. Seulement un dimanche par mois accepte-t-il de faire relâche. Le temps semble suspendu.
Jamais de réponse à mes questions.
Qui se soucie de mes interrogations ? Personne !

Puis soudain, je regarde de plus près la photo trouvée. Je réalise que la photo que je tiens entre les mains est l’exacte réplique du paysage que j’ai devant les yeux.
C’est impossible !
Les mêmes reflets sur la mer.
Non ! je rêve. Mes yeux me jouent un vilain tour.
La photo trouvée dans le portefeuille de ce Monsieur Parfait vert était en avance sur son temps. 

Comment cela était-il possible ?

                                                                                      
                                                                            



vendredi 7 février 2014

Les vases communicants - février 2014 (28) : Myriam OH

Dans le cadre des vases communicants de février 2014, mon 28 ème échange de mots

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

L’aventure du 1er vendredi du mois de février 2014 est racontée ici.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Myriam OH.

J’aime beaucoup la citation notée sur son blog :
« Le talent, ça n’existe pas. Le talent, c’est d’avoir envie de faire quelque chose. » [Jacques Brel]


Merci également à Brigitte Célérier dont il faut saluer la somme de travail tout au long du mois pour rassembler tous les liens et allez lire ses impressions de lecture… un petit bijou chaque mois.

Mais place aux mots de Myriam.

Le vieux et la vieille.






¾    J'ai faim ! lance le vieux sans même lever la tête de son journal.
¾    Mais il est à peine onze heures... marmonne la vieille, affichant une moue contrariée d'avoir dû laisser un instant le tricot de côté pour chercher l'aiguille de la pendule.
¾    Onze heures ?! hurle le vieux en envoyant valser le journal sur la table du salon. 

Et puis, lentement, il pose sur son nez une paire de lunettes. Et puis, lentement, et dans une douleur sourde que trahit son visage, il se lève sur ses deux jambes qui chancellent déjà. Et puis, lentement encore, il avance en direction de la pendule. De petits pas en petits râles. Il s'arrête face à elle, s'appuie contre le mur pour tenter de maintenir son équilibre, et attend. Et attend. 

¾    Mais elle déconne cette pendule ! lance le vieux sans lâcher du regard la grande aiguille qui semble effectivement ne plus vouloir avancer.
¾    Tu sais, elle n'est plus vraiment jeune... répond la vieille d'un air désolé.
¾    On n'est plus vraiment jeunes non plus, et on ne s'arrête pas pour autant ! bougonne le vieux dont les deux jambes se mettent à nouveau à chanceler et qui peine soudain à maintenir son équilibre, malgré l'aide précieuse du mur.
¾    Allez, retourne t'asseoir et terminer ton journal. dit la vieille d'un ton bienveillant.

Et puis, lentement, il détache son regard de la grande aiguille de la pendule. Et puis, lentement, il lâche le mur et fait une nouvelle fois confiance à ses deux jambes qui chancellent de plus belle, pour rejoindre la vieille. De petits pas en petits râles. Et puis, lentement encore, et dans une douleur sourde que trahit son visage, il s'asseoit sur la chaise et reprend son journal. Il enlève de son nez la paire de lunettes et reprend sa lecture là où il l'avait laissée il y a quelques minutes - qu'il ne peut plus quantifier à présent.

La vieille fait son tricot.
Le vieux lit son journal.

¾    Mais quelle heure est-il alors ? questionne le vieux en rompant soudainement ce silence qui avait repris sa place habituelle dans le petit salon.
¾    Il doit être onze heures passées... Hier, il était bien midi lorsque nous avons consulté la pendule avant de manger. répond la vieille, toujours absorbée par son tricot.  
¾    Et s'il était déjà plus que midi ? Et si on avait manqué l'heure de manger ? Je le sens, je te dis... J'ai faim ! s'exclame le vieux que l'inquiétude envahit brusquement. 
¾     Mais il est à peine onze heures... marmonne la vieille, affichant une moue contrariée d'avoir dû laisser un instant le tricot de côté pour chercher l'aiguille de la pendule.

Voilà, ça recommence. La vieille perd la boule, à nouveau. Lui, depuis longtemps, ne va plus très bien physiquement. Mais depuis quelque temps, elle non plus n'échappe pas à ce temps qui est irrémédiablement passé - beaucoup trop vite. Pour le moment, ils ont réussi à tenir comme ça. Tous les deux, sans l'aide de personne. Malgré ses difficultés à se déplacer, à lui. Malgré ses oublis, à elle. Mais ces derniers temps, elle oublie de plus en plus souvent. Et dans ces moments-là, il se sent seul, le vieux. Tellement seul. Comme là, à cet instant, où encore elle ne reconnaît plus. Sa vie, son salon et son vieux qu'elle abandonne soudain.
Alors comme à chaque fois, il ne lâche plus du regard cette absente qui ne le voit plus. Et prie aussi fort qu'il le peut pour qu'elle revienne vite auprès de lui. Et attend. Et attend.
Mais aujourd'hui, c'est long. Trop long. Beaucoup plus long que d'habitude, peut-être. En fait, il ne sait pas. La grande aiguille de la pendule ne veut plus bouger. Combien de temps s'est-il écoulé depuis qu'elle est partie, la vieille ? Une, deux, trois... dix minutes ? Une heure ? Plus, peut-être ? Il n'en sait rien. La seule chose qu'il sait, c'est qu'il a faim ! Et qu'elle n'est plus là... Et qu'elle ne revient pas auprès de lui, comme elle le fait d'habitude...

Alors, seul et avec le peu de forces qui lui restent, il lutte contre ces peurs qui l'assaillent de toutes parts. Est-ce que la vie se fige lorsqu'une pendule s'arrête ? Sont-ils condamnés à rester là, coincés en cette éternité qui n'atteindra jamais midi ? Et si la réalité n'était pas ce qu'elle semble être ? Et si la pendule ne s'était jamais arrêtée en réalité ? Et si c'était eux qui n'appartenaient déjà plus à ce temps qui va beaucoup trop vite pour eux ?
Un grognement fait, une nouvelle fois, taire cet insolent silence qui semble, depuis quelque temps, vivre davantage ici que le vieux et la vieille. Il pose sa main sur son estomac en espérant le faire taire. C'est sûr, midi est bien passé : il a faim. Vraiment faim.

Une larme perle le long de sa joue. Il n'a plus sa force d'antan. Plus la force de se battre. Plus la force de se lever, encore une fois. Plus la force d'aller chercher ses outils dans le placard de l'entrée. Plus la force d'aller réparer la pendule pour lui permettre enfin d'atteindre midi. Plus la force de tendre la main de l'autre côté de la table du salon. Plus la force d'aller caresser la main de la vieille. Parce qu'il le sait, le vieux. Sa main, elle la retirera, la vieille. Avec ce même regard qu'elle a eu le premier jour où elle s'est mise à oublier. Ce regard vide. Ce regard qu'il n'oubliera jamais, tellement il lui avait fait mal. Comme il n'a jamais oublié un autre regard. Ce premier regard qu'elle lui avait offert, le jour de leur rencontre. Ce regard profond qui promettait tant de choses, et qui lui avait fait tellement de bien.
Ce regard qu'il ne verra jamais plus, à présent.

Alors, lentement, il pose sur la table du salon ce journal qu'il avait gardé entre les mains par réflexe, mais qu'il ne lisait plus vraiment depuis bien longtemps. Alors, lentement, il ferme les yeux. Et se laisse envahir, avec plaisir, par toutes ces images, ces émotions, ces souvenirs qui le traversent. L'espace d'un instant. Alors, lentement, il se laisse happer par le sommeil. Avec l'espoir discret que les douze coups de la pendule les réveillent rapidement. 
Et déjà, il n'a plus faim, le vieux.   


Grand merci à Myriam OH.


Pour pourrez découvrir mesmots chez elle, demain ou après-demain… je les lui ai donnés avec quelque retard… des problèmes d’intendance…

Et que sont les VASES COMMUNICANTS ?
Emprunté à Pierre Ménard, car pourquoi dire mal ce qui a été si bien dit :

« François Bon Tiers Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier d’avoir trouvé ce titre de vases communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.
Beau programme qui a démarré le 3 juillet 2009 entre les deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire. 

Si vous êtes tentés par l’aventure, faîtes le savoir sur le mur du groupe Facebook des vases communicants