dimanche 20 décembre 2015

En attendant les vases communicants de mars 2016 : Aunryz Tamel - fragment 2

Dans le cadre des vases communicants de mars 2016

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

J’aurai le grand plaisir d’accueillir Aunryz Tamel dont les mots sont habituellement ici.

Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à plus long cours qui commencerait dès maintenant pour s’achever le 1er vendredi du mois de mars 2016.

J’ai eu la grande chance qu’il accepte.

Donc plusieurs fragments se succéderont d’ici mars.

2ème fragment (mes mots – suite du fragment 1, ici)

Il allait encore être en retard.

La journée aurait pu bien commencer avec cette lettre.

Mais non, il ne saurait pas la suite avant ce soir.
Il allait avoir la tête ailleurs, intrigué par la missive.

Zut ! zut ! pensa-t-il.

Et ses clés de maison, de voiture, de musée
Toutes sur le même trousseau
Depuis le temps qu’il se disait qu’il fallait qu’il les sépare.
Annabelle, sa compagne, lui avait déjà dit mille fois.

Mais il n’en faisait qu’à sa tête.

Pourtant avec un tel porte-clés, elles ne pouvaient pas passées inaperçues.
Il tenta de se rappeler.

Hier soir, il avait posé le trousseau de clés dans l’entrée comme tous les soirs.
Il se souvint tout à coup que vers 20.30, la veille,
son fils, Tristan, dernier de la tribu, âge tout juste de 3 ans les tripotait.

Il lui avait intimé l’ordre d’arrêter.
Il ne s’en soucia plus jusqu’à l’instant présent.

Ses clés.
8.35 il était plus que temps qu’il parte.

« Papa, pourquoi le poisson noir il ne nage pas » entendit-il de la voix fluette de Tristan


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