jeudi 31 octobre 2013

Les vases communicants - novembre 2013 (25) : Eric Dubois

Dans le cadre des vases communicants de novembre 2013

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

L’aventure du 1er vendredi du mois de novembre est ici.

J’ai le plaisir de recevoir Eric Dubois, que vous pouvez suivre ici ou ici.

Plaisir renouvelé car déjà les mots d’Eric Dubois avaient trouvé une place sur une de mes pages en avril 2012

Eric Dubois est né en 1966 à Paris. Auteur de plusieurs ouvrages de poésie aux éditions Le Manuscrit, Encres Vives, Hélices, l'Harmattan, Publie.net .Responsable de la revue de poésie en ligne « Le Capital des Mots ». Blogueur : « Les tribulations d'Eric Dubois ».  Chroniqueur dans l'émission « Le lire et le dire » sur Fréquence Paris Plurielle (106.3 fm Paris) depuis 2010.


Merci également à Brigitte Célérier dont il faut saluer la somme de travail tout au long du mois pour rassembler tous les liens et allez lire ses impressions de lecture… un petit bijou chaque mois.

Mais place aux mots d’Eric Dubois

Hier quelque chose

Le mot qu'on trouve

Partir n'a pas de sens

Équivoque

Les nuages sont gros

Hier quelqu'un est tombé

Il faut donner à moudre

Les étrennes

Qui a regardé l'autre?

Ne pas savoir

Plier le papier en quatre

Hier quelque chose

La ville est une rumeur

On attend la déchirure

Ces fleurs découpées dans la cendre

Hier quelqu'un a vu

Le précepte intime du désir

Chacun dans ses attributions

La dernière silhouette

Dans l'ouverture de la fenêtre

Octobre 2013

ERIC DUBOIS


Grand merci à lui.


Je me suis permis ce nuage Wordle TM 

 pour illustrer ses mots...



Merci à lui de m'avoir accueillie sur son blog "les tribulations d'Eric Dubois" pour ma contribution à cet échange de vases.... ici

Et que sont les VASES COMMUNICANTS ?
Emprunté à Pierre Ménard, car pourquoi dire mal ce qui a été si bien dit :

« François Bon Tiers Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier d’avoir trouvé ce titre de vases communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.
Beau programme qui a démarré le 3 juillet 2009 entre les deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire. 


Si vous êtes tentés par l’aventure, faîtes le savoir sur le mur du groupe Facebook des vases communicants

jeudi 3 octobre 2013

Les vases communicants - octobre 2013 (24) : Amélie Charcosset

Dans le cadre des vases communicants d’octobre 2013

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

L’aventure du 1er vendredi du mois d’octobre 2013 est ici ou ici.

J’ai eu le plaisir d’accueillir Amélie Charcosset.
Prenez le temps de la découvrir ici, ou , ou encore ici.

Merci également à Brigitte Célérier dont il faut saluer la somme de travail tout au long du mois pour rassembler tous les liens et allez lire ses impressions de lecture… un petit bijou chaque mois.

Mais place aux mots d’Amélie sur une photo du

Port de Saint Tropez - 21 janvier 2013 – Photo prise par 32 octobre


Et avec 32 mots à voler dans son Abécédaire de l’exil/du dépaysement.





[Le chant des errants]

C’est le port c’est le fou c’est mon tort c’est ton cou
C’est la mort c’est le tout c’est nos corps on s’en fout
C’est ce qui bout alors quand soudain tout à coup
On s’exaspère encore gâchant ce qui se joue

C’est la guerre qu’on tente, et la porte fermée
Terre ferme inventée, et nos amours en pente
Loin l’espérance lente, et la valse qui chante
Des vies qu’on a ratées, nos chagrins désuets

Les défis qui défilent, brouhaha chahuté
Partir pourquoi pleurer, rire de rage épais
Doigts croisés immobiles, chercher le changement
Nous aurons nos étés, nous aurons cent printemps.

Beauté des imminents, et naître de nouveau
C’est le port c’est tout nous, les reflets de nos peaux
Les aspects du passé, ceux qui fichent le camp
Les camps laissés figés et le chant des errants

Comprendre sans chercher, construire sans cacher
Laisser l’excitation à ceux qui la voudraient
C’est le bain c’est les flots c’est le un le zéro
Laisser l’inhibition à ceux qui craignent l’eau.

Quand le manque est trop loin et les sens bien trop là
Quand le souvenir frêle vibre sous mes paupières
Et quand la vie s’emmure et vient creuser nos pas
Quand la crainte est à cran Quand donc serai-je entière ?

Et les graines qu’on sème et les routes qu’on prend
Les révoltes qu’on mène, les valises qu’on tend
Les territoires qui bougent et les sables mouvants
Les questions que l’on ose, et l’espoir qui se pend

Horizons d’habitudes, à compter jusqu’à mille
Le port en interlude, le départ se faufile
J’ai grandi dans des choix, des pourquoi des comment
Ou quitter le bateau, ou rester en courant.

Grand merci à Amélie Charcosset.

Et que sont les VASES COMMUNICANTS ?
Emprunté à Pierre Ménard, car pourquoi dire mal ce qui a été si bien dit :

« François Bon Tiers Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier d’avoir trouvé ce titre de vases communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.
Beau programme qui a démarré le 3 juillet 2009 entre les deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire. 


Si vous êtes tentés par l’aventure, faîtes le savoir sur le mur du groupe Facebook des vases communicants