mercredi 31 août 2011

La BD du mercredi (3), 31 août 2011 - Luka


Découvert sur le site de Mango, Lireatouva




Ma BD de la semaine

Cette rubrique me permet de me plonger avec délices dans ma bédéthèque et de redécouvrir certaines séries.
Car des séries, encore des séries… je marche à la série.

Il y en a plein, dans la niche spéciale du couloir spécialement réservée aux bandes dessinées

Cela me permet aussi de voir si un ou plusieurs volumes ne manquent pas à l’appel.

Une façon comme une autre d’augmenter ma « Liste À Acheter »…


Aujourd’hui, je jette mon dévolu sur

Luka de Mezzomo et Lapière

Sept volumes retrouvés côte à côte

Il y a toujours une histoire de femmes…
Deux volumes forment ensemble une histoire complète.

Le dernier lu parle de Marseille et on y retrouve Ingrid. Je le relis. Je n’ai pas le tome 8… donc je reste sur ma faim et direction ma librairie préférée, « Au jardin des lettres »…

SYNOPSIS de la série suivant les dires des créateurs du personnage de Luka :

Ni flic, ni détective, ni journaliste, enquêteur d'un genre nouveau.
Sa profession ? Sociologue.
Sa spécialité ? La criminologie en milieu urbain.
Jeune et sportif, il est plein d'énergie. Réfléchi, le doute l'habite en permanence. Tourmenté par une enfance violente, peu de temps après l'arrivée de la famille à Marseille, son père est assassiné sous ses yeux par deux tueurs de la mafia.


Encore des volumes manquants. Trois !!!

8. La stratégie du crabe

Parution mars 2003

9. Une guerre de basse intensité
Parution novembre 2004

10. Secret défense

Parution septembre 2006



Luka enquête sur la mort d'un jeune maghrébin, qui aurait apparemment été tué par un policier. Ingrid, l'amie de Luka, est elle-même agressée et laissée pour morte. Elle échappe de nouveau à une tentative d'assassinat à l'hôpital. Son agresseur est le meurtrier de l'enfant. Des pistes qui vont mener tout droit à la mafia. Seconde partie de l'enquête commencée dans le précédent tome, La Stratégie du crabe devrait apporter toutes les réponses aux questions restées en suspens.


Carlito a quinze ans et un seul rêve en tête : briller un jour au firmament de la planète foot. Transféré à prix d'or de sa Floride natale à l'A.S.O. Luberon, un club ambitieux de la région marseillaise, il canalise les espoirs de son président, un homme d'affaires à la réputation sulfureuse, fraîchement introduit dans le monde du football après avoir fait fortune dans celui des casinos.
Choyé comme un fils par sa famille d'accueil, les Seurbier, Carlito ne pense que "football" et c'est du reste tout ce qu'on lui demande...



Luka était en charge de la protection de Carlito Quaranta, jeune footballeur d’origine cubaine, quand se dernier est enlevé par des agents de la C.I.A. Les hommes en noir entendent utiliser l’adolescent comme monnaie d’échange contre son père, anticastriste de façade, procastriste dans l’âme. Luka a le choix entre la diplomatie et la manière forte pour lui rendre sa liberté. Il n’hésite pas longtemps… Une course poursuite rythmée où les bonnes et mauvaises raisons des uns et des autres se heurtent à la raison d’État.


Il n’y a plus qu’à… les acheter puis à les lire ces trois tomes…

(ajout suite à la remarque d'Asphodèle... il faut que je m'améliore dans mes billets...)

parce que j'aime ce personnage mais aussi suis une inconditionnelle de Lapière, que j'avais découvert dans "le Bar du Vieux Français", illustré par Stassen.


mardi 30 août 2011

Inédit (4), Histoire d'arbres



Un poirier qui porte des pommes est un autre arbre… (Henri Michaux)

Tu m’entends, au lieu de faire la sieste et de te rendre pour Newton.

Tu m’entends, tu n’aimes que les cerisiers alors pourquoi t’installer sous un poirier. Rappelle-toi ! Au point de t’en rendre malade en avalant les noyaux des cerises dont tu te goinfrais avec ton cousin. Vous aviez si peur que grand-père s’aperçoive que vous aviez mangé tant de cerises…

Tu m’entends, tu n’aimes que les fraises alors pourquoi t’installer sous un pommier. Mais un fraisier géant cela n’existe qu’en Australie ou je en sais où.

Tu m’entends, écoute Brassens chanter « auprès de mon arbre, je vivais heureux » et arrête de martyriser ta guitare. Lui au moins, c’est un poète.

Tu m’entends…




Henri Michaux, ici et ici

lundi 29 août 2011

Rdv avec un mot (6), Passé





Lundi 29 août : passé

Nous avions laissé Camille, 7 ans tout juste, en vacances au Resty, se plantant devant son grand-père et lui disant, sûr de lui et sans trembler,
-       Papy, c’est Camille… C’est son éventail… C’est son livre… C’est sa photo. Mais c’est qui ?

Il avait vu son grand-père blêmir et l’avait entendu dire :
-       Natacha, il faut que l’on raconte l’histoire de Camille au petit. Viens, il est temps. Il est assez grand pour l’entendre.

Et c’est comme cela, par cet après-midi qui aurait dû être tranquille qu’un enfant curieux voulut en savoir plus sur cette femme dont il portait le nom.
Il avait déjà questionné mais n’avait rencontré que le silence.
Il avait imaginé qu’il devait son prénom à l’admiration que sa mère portait à Camille Claudel. Alors, garçon ou fille, pas d’importance, ce serait ce prénom et pas un autre. Il savait déjà qu’il portait un prénom épicène. Il avait « scotché » la maîtresse un jour avec ce mot savant. Et les copains, je ne vous dis pas ! Mais cela s’était retourné contre lui car dans son dos, ils le surnommèrent Épicène.

Retrouvons Camille et ses grands-parents Natacha et Nestor, assis confortablement sous le mûrier platane dans le jardin.
Camille leur présenta tous les trésors découverts.
Il commença par l’éventail avec le nom de Camille gravé sur le manche et avec ces deux pandas assis sur les premières branches d’un eucalyptus.
Il continua avec le livre de Daphné du Maurier, La maison sur le rivage.
Et il garda pour la fin, la photo sépia, comme sortie du passé, de celle qu’il avait déjà surnommée Queue de cheval.

Natacha et Nestor étaient face à face et ne savaient par quel bout commencer ce plongeon dans le passé.

Natacha se demandait si elle devait commencer par « Il était une fois… » Sachant que Camille était passionné par les histoires de fées et autres trolls. Mais la Camille de la photo retrouvée n’était pas une fée.
C’est Nestor qui se jeta à l’eau, commençant sa phrase par :
-       Camille était la grand-mère de ta grand-mère.
Il vit tout de suite de l’interrogation dans les yeux de l’enfant. La grand-mère de ma grand-mère, c’était quand cela… Nestor s’était depuis longtemps préparé à raconter cette histoire. C’était sa famille par alliance donc il espérait qu’il y a aurait moins d’émotion dans sa voix qu’il y aurait pu en avoir dans celle de Natacha.

-       Camille est née le 1er août 1899, commença Nestor
-       Elle aurait eu 112 ans cette année, l’interrompit son petit-fils.
-       Oui, elle aurait eu 112 ans…
Ce 1er août 1899, à Saint-Pétersbourg soit 100 ans jour pour jour après la naissance de Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, Camille est née. Elle s’est éteinte le 9 février 1974, à Paris comme la comtesse, 100 ans plus tôt. Drôle de coïncidence.

Maintenant je vais te raconter son histoire…



Une photo, quelques mots (5), Un homme et...


©Kot


Un samedi de décembre, vers 17 heures dans la rue principale d’une ville moyenne européenne.

-       Tu as vu le gars avec son appareil photo. Je suis sûr qu’il vient de nous mettre en boîte.
-       Fais comme si rien n’était, dit l’homme au front dégarni, aux grosses lunettes à monture noire, à l’imper gris foncé au col à moitié relevé sous lequel se cache un pull foncé sur une chemise blanche, tenant un sac en papier dans la main gauche et au pantalon tirebouchonné sur des chaussures de sport blanches.
-       Il insiste. Il en a pris au moins une dizaine sans en avoir l’air, lui répond un garçon ou une fille, allez savoir au visage caché par un casque intégral de … nouvelle interrogation.

Cette conversation a été surprise par le photographe dont les deux individus sont en train de parler. Il a l’ouïe fine et continue de les observer. Il aimerait en savoir plus.

La scène a duré exactement 32 secondes, foi des indications données par son appareil photo. Il n’a pas voulu être plus importun que cela.
Mais avouez que dans les rues, on en voit de toutes les couleurs même si cette photo est en noir et blanc.



C'est lundi, que lisez-vous ? (4) le 29 août 2011

29 août 2011, c'est lundi que lisez-vous???
C’est une idée de Malou et tout le monde se retrouve chez Galléane

 
Rendez-vous initié par Mallou

Qu’ai-je lu la semaine dernière ?
Pas trop respecté ce que j'avais prévu…



à déguster ici
Un peu déçue par l’histoire…
j’en attendais certainement trop… Mais une belle écriture
Ici ou ici


Il était dans ma Pile À Lire
Je l’ai entendue sur France Inter, ce jeudi 25 août 2011, cela m’a donné envie de le lire tout de suite. Pour moi, pas le meilleur.
Le prochain sur ma liste,
« Le fantôme du fauteuil 32 »


Que suis-je en train de lire ?


Un livre voyageur envoyé par Delphine
 en provenance de chez Cathy

Un livre voyageur arrivé du jardin d’Asphodèle



Que vais-je lire ensuite ?



Ici et des avis, ici
Lecture encore reportée…


Et vous que lisez-vous ?





dimanche 28 août 2011

Le "J'aime / J'aime pas" de la semaine (3), dimanche 28 août 2011





Cette semaine, j’ai aimé :
©    
Avoir fini de classer une grande partie de mes textes dans leurs histoires respectives : Olivier et Cerise, Noémie et Corentin, Nestor, Natacha et Camille, Quentin et Kelly-Anne, Monsieur Non, Léa, Alan et Donald. Ouf !
©    
Regarder le judo depuis mardi… m’enflammer pour Teddy Riner… il ne reste plus que ce dimanche.
©    
Recevoir deux livres voyageurs « Courlande » et « Les chaussures italiennes ».
©    
Écrire pour la fermeture pour cause de rentrée avec les mots en H chez Asphodèle. Il était aussi question d’un certain Bouveret.
©    
Me promener parmi les oliviers, couper les gourmands… et regarder grossir les olives (façon de parler, bien sûr).



Cette semaine, je n’ai pas aimé :
n  
La chaleur de ce dernier dimanche… impossible de mettre le nez dehors.
n  
Que les journées n’aient que 24 heures. J’aimerais tant faire de choses…
n  
Entendre parler de Bagnères de Bigorre et de ses fameuses cures… Grrrrrr !!!
n  
Ne pas avoir commencé « L’hypnotiseur » comme je me le promets depuis deux semaines.
n  
Le décalage horaire pour regarder l’athlétisme.



samedi 27 août 2011

Les Impromptus Littéraires (1), la rentrée


La rentrée a déjà eu lieu chez les Impromptus

Ici, la consigne d’écriture de la semaine valable jusqu'’à demain 28 août 2011
Ici, le mode d’emploi


Ici, les textes postés dont le mien
En un seul exemplaire, rassurez-vous…

Mais ici, il est illustré

Dix cartes postales identiques,

Dix photos de la Pointe du Raz,

Dix textes identiques,

Dix fois la même signature,

Dix adresses de destinataires différentes.

 PS : n'hésitez pas à leur rendre visite. Il y a du très beau monde ... et des idées d'écriture hebdomadaire
j'y participe depuis mai 2009, ne m'y suis jamais ennuyée et toujours régalée

Défi du samedi (3), défi 92 - Le secret de l'arbre

20 août 2011

 

Défi de l'été 2011 (8)

Été 2011, huitième et dernière (CLAP !)


Défi # 92

Un éditeur de livres pour enfants a perdu par mégarde l’histoire qui accompagnait cette illustration. Pourriez-vous l’aider à mettre des mots (conte, poème, chanson …..) sur ce visage d’homme tronc ?


J’étais installé à lire dans le jardin sous le grand chêne et je regardais mon fils, qui lui ne semblait pas faire attention à ma présence.
Mon fils, du haut de ses seize ans, n’arrêtait pas d’aller et venir entre la cuisine, sa chambre et la buanderie.
Il semblait très occupé mais à faire quoi, je me le demandais et négligeant mon livre, le surveillais du coin de l’œil.
Il semblait en train de préparer son sac à dos rouge, celui qu'il emportait à chaque fois qu’il décidait de partir dans la forêt voisine.
Je l’imaginais en train d’y glisser son couteau suisse, celui que son grand-père lui avait donné lors de son dernier anniversaire. Le voyant faire de nombreux allers et retours, je pressentais qu'il n’allait pas partir seul.
Il prévoyait peut être de passer la nuit, comme il l’avait fait le mois dernier avec ses cousins et cousines auprès de son arbre préféré.
Mais je n’avais pas été tenu au courant d’un quelconque projet.
Je continuais de faire comme si rien n’était.

-       Ne t’inquiète pas, je vais voir mon arbre, me dit-il sans cacher son sac rouge accroché sur ses épaules.

Il ne m’a rien dit de plus ; je n’ai rien demandé de plus.

Il s’y rend à chaque fois que quelque chose le tracasse.

Son grand-père a gravé ce visage le jour où il a cru perdre à jamais la beauté blonde dont il était tombé amoureux, un vrai coup de foudre, la veille.

C’était il y a plus de cinquante ans.

Je crois que mon fils lui aussi est tombé amoureux. 
C’était hier soir. 
Elle n’était pas blonde mais une jolie rousse, appelée Églantine. 
Elle était assise à la table près de la nôtre, au restaurant, « Les volets bleus ». 
Et…


Mais c’est le début, peut-être, de leur histoire.
Une toute autre histoire.

Chez Asphodèle, les mots en H (8), Bouveret and Co


 



LES PLUMES DE L’ÉTÉ 8 – Résultats de la collecte en H

Publié le  par Asphodèle
Bon, pour la dernière avant les premières vacances d’automne (et d’hiver), voici ce que nous ont réservés les mots en H qui sont au nombre de 19…

Je rappelle que vous pouvez conjuguer les verbes donnés ici à l’infinitif, rajouter des pluriels aux noms communs singuliers ou les décliner au masculin, féminin. Les noms propres sont interdits. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le modus operandi, toutes les explications sont .

HÉSITER – HURLEMENT – HUMAIN – HÉLICOPTÈRE – HIRSUTE – HÉCATOMBE – HONNEUR – HONGROISE – HASCHISCH – HARMONIE – HUMBLE – HÉRISSON – HYPOTHÈSE – HUMILIATION – HANTER – HARIDELLE – HASARD – HYÉMAL (E) ou HIÉMAL(E) – HALO.

Merci encore aux 22 participants de la semaine dernière, bonne semaine à tous et à vendredi pour vos liens participatifs ! Et soyez volubiles !
  
Bouveret and Co

-       Kâ, j’ai trouvé notre prochaine destination. Il faut que j'aille repérer les lieux pour ma prochaine BD. Aucune hésitation à avoir… c’est là !
-       Quentin, arrête. Je m’appelle Kelly-Anne. Je ne supporte pas ce diminutif. Je crois encore l’entendre me hurler dessus quand j’étais enfant.
-       Qui osait te hurler dessus ?
-       Ma mère quand nous allions chez le docteur Bouveret, le médecin du village. Il était le descendant d’un qui avait donné son nom à une drôle de maladie, qui met le cœur en émoi. Je l’ai entendu plus d’une fois. Entre ses histoires et ses demandes « ouvre la bouche ! »…
-       Qu’est-ce que tu me racontes. Pour quelle raison ta mère se fâchait, elle qui semble si gentille ?
-       Si… quand j’hésitais à ouvrir grand la bouche comme il me l’ordonnait quand j’avais mal à la gorge.
-       Je t’imagine en train de pousser des hurlements, quand il s’approchait de toi… avec ses grosses lunettes, son air méchant. Quelle sale gosse tu devais être !
-        Écoute-moi au lieu de te moquer. Je serrais les dents du plus fort que je pouvais. Il me faisait peur. Il n’avait rien d’humain. Il était toujours hirsute. Et ses cheveux… Une véritable hécatombe. Plus que quelques-uns sur le sommet de son crâne. Une vraie piste d’atterrissage pour hélicoptère et plus sûrement à mouches.
-       Il me plaît ton docteur Bouveret. Je vais le mettre à l’honneur dans ma prochaine histoire. Je l’imagine bien avec la description que tu viens de me faire. Il est dans ma tête. Je le tiens.
-       Et en plus, pour corser le tout, il était d’origine hongroise par sa mère. Un drôle de mélange. Il parlait avec un accent à couper au couteau. Sa mère baragouinait le français. Qu’est-ce qu’elle nous faisait rire.
-       Une famille originale. Je vais l’utiliser elle aussi. Il y a d’autres surprises ?
-       Un jour, branle-bas de combat dans le village. Arrivée de la gendarmerie armée jusqu'’aux dents. Et voila la mère du docteur Bouveret emmenée manu-militari. Des plants de cannabis avaient été trouvés dans son jardin. On la soupçonnait de trafic de haschich.
-       De mieux en mieux. Continue.
-       Mais en réalité, c’était le jeune qui s’occupait de son jardin qui en avait plantés derrière l’appentis. Elle a été vite innocentée. Mais quel bazar !
-       Drôle de village que le tien ! Tu en as d’autre des anecdotes comme cela. Tu es une vraie mine pour moi, ma chère Kâ !
-       Arrête. Je ne te dirais plus rien. Toujours en train de te moquer. Détrompe-toi. C’était un village très calme. Tout le monde vivait en pleine harmonie.
Et tu n’en reviendras jamais, le hameau où nous habitions s’appelaient les Humbles, en référence à une histoire lors de la Révolution. Les plus pauvres y avaient habité.
-       De plus en plus passionnant tout cela. Je vais être obligé de mettre ton nom, plutôt ton surnom en tant que co-scénariste. Cela ferait bien sur la couverture. Co-scénariste, Kâ Hérisson. Ton prénom et ton surnom. Dis, tu marches dans l’aventure ?

L’hypothèse semblait séduite Kelly-Anne. Être sur la couverture de l’album que Quentin allait publier.
Pour choisir le titre de l’album, son éditeur lui avait imposé la même règle que pour les sept précédents. Huitième album, le titre devait commencer par la huitième lettre de l’alphabet. Quentin avait ouvert le dictionnaire au hasard et tomba sur le mot : « Humiliation ». Il n’avait plus qu’à écrire et dessiner. Un beau programme.

Tout cela l’a hanté des jours et des jours. Quel personnage allait devenir le héros de son album. Le lieu, il l’avait découvert. C’est ce qu’il avait voulu dire à son inspiratrice de chaque instant, Kelly-Anne. Il avait trouvé le lieu tout à fait par hasard.

Cela s’était passé comme lors d’une course au trésor. Il avait été d’indice en indice.

Sur la table de l’entrée, il avait trouvé une invitation pour le vernissage de l’exposition d’un sculpteur qui se disait lui-même curieux de nature, Philippe Bouveret. Ses œuvres l’avaient surpris. Des œufs, des fontaines, des balanciers, des tableaux secrets, il voulait en savoir plus.


Il chercha, trouva d’abord des remorques Bouveret.




Le lac Léman, les montagnes, une cité lacustre, des parcs d’attraction dont l’un des plus prestigieux chemins de fer miniature à vapeur d’Europe, l’endroit rêvé pour le déroulement de son histoire. Pas de haridelles mais des possibilités de sports nautiques très variées, des randonnées, des balades en VTT.


Une surprise qu’il voulait faire à sa bien-aimée pour la semaine prochaine.

-       Kâ, tu ne vas pas me croire. Tu viens de me parler d’un certain docteur Bouveret. Par un curieux hasard, je venais te proposer de partir toute une semaine à Bouveret la semaine prochaine.
Le temps n’aura rien de hyémal. Nous sommes au printemps, la saison idéale pour découvrir ce lieu où ma prochaine histoire va se dérouler.

À cette nouvelle, il crut déceler comme un halo dans ses yeux.



L’énigme des perroquets – Quentin Kelly-Anne
Photo crédit ©Ernesto Timor

Autres récits où Kelly-Anne et/ou Quentin sont présents :