Sur une idée d’Olivia,
Des mots, une
histoire 27 du 24 avril 2011
Noémie se défoule…
Comment oublier que cette contrainte d‘écriture est vraiment
oulipienne et répond au doux nom de logorallye. Cela a peut-être déjà été dit
mais je prends en route. J’arrive…
Cette contrainte ou consigne, suivant l’humeur, est
bien malicieuse, mais je vais tenter le diable
et suivre l’ordre strict des mots. Aucune raison de déroger à la contrainte
oulipienne.
Mais la lumière a beaucoup de mal à surgir de cet ensemble
hétéroclite de mots, qui n’ont ni queue ni tête juste un ordre imposé :
prendre les mots les uns après les autres et les inclure dans un texte, car pas
d’histoire au programme ce jour, juste un texte…
En effet, mon imagination reste en berne. Je vais
rester à mi-chemin du sérieux et du rêve pour une fois et oublier Milan, Clémence et
autres protagonistes habituels de mes mots.
Mais j’espère que mes mots ne vont pas provoquer un
ennui insoutenable aux lecteurs de
ce blogue qui ne mériterait pas cela. Si oui, sauter vite vers les mots mis en
page des autres écrivants et à la semaine prochaine quand l’imagination
reviendra au galop. La semaine dernière, trop prise par le temps et la
réception d’un Oulipien au sommet de sa forme et de ses mots. Encore sous le
charme d’une telle culture et d’une telle connaissance de l’OuLiPo mise à la
portée de toutes et tous avec humilité et extrême gentillesse.
Mais comment ne pas se sentir fragile devant une telle
classe !
Que viendrait faire un chinois dans un texte tout
entier dédié à l’OuLiPo. Mais si, car en regardant bien, une chinoiserie est « ce qui rappelle
certaines particularités réelles ou attribuées au peuple chinois comme la
bizarrerie, le goût de la complication, la tracasserie, la ruse ». Voilà ce
que me glisse à l’oreille la lexicographie du CNTRL. Il y en a des
complications et des ruses chez ces Oulipiens !
Je cale pour caser ce médium dans mon éloge de l’OuLiPo.
Mais si, eurêka, pas besoin du mot média pour vous envoyer tout droit sur France-Culture,
le dimanche à 12.45 compter « les Papous dans la tête ».
Vous y traquerez les bons mots, les bouts-rimés et les puces.
Vous attendrez avec impatience l’apparition de vos héros préférés sur les
ondes.
Vous pianoterez frénétiquement sur le site pour trouver une contrainte
à proposer dans le prochain atelier que vous animerez, en évitant la contrainte
du mois, dite de Pascal. Vous les ferez bûcher avec délice sur une terine
et une morale élémentaire,
avec comme sujet le mot main, un des 10 mots de la langue française mis à l’honneur cette année.
Aucune hésitation à mélanger les plaisirs pour faire bouillonner les esprits.
Mon texte doit partir même imparfait et ne souffrir
aucun retard et vous aura, je l’espère,
diverti.
@ la semaine prochaine, si vous le voulez bien,
pour plagier un célèbre jeu radiophonique.