Dans le cadre des vases
communicants de juillet 2014, mon 33ème échange de mots,
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Tous les liens vers l’aventure du 1er
vendredi du mois de juillet 2014 sont ici.
Merci
également à Brigitte Célérier dont il faut
saluer la somme de travail tout au long du mois pour rassembler tous les liens
et allez lire ses impressions de lecture… un petit bijou chaque mois.
Place aux mots de Franck ...
Nous étions partis sur un échange de photos pour aller titiller
notre inspiration.
Celles que j’ai proposées sont restées orphelines de mots, Franck a
pris deux photos il y a tout juste deux jours.
Et surprise pour Franck tout d’abord sur les mots qui sont surgis,
et grand bonheur pour moi, de les publier.
La disparition
Matin, marchant. Plus tard : cadran dans soir naissant. In/Out. Ici-bas.
La photo
saisit tout mais… jamais dit tout. Nos instants ? Nous avions faim, nous
avions soif d’un bain jovial. Draps blancs - du blanc amidon - transpirants. Nous
fuyions alors chacun nos filiations. Lai dudit Villon accompagna nos pas. Avions
connu puits de Râ, plus connu la soif : ra, fla, ra, fla... Ton minois qui
souriait. Ra, fla, ra, fla du tambour. Nous dansions, à partir du a. Abc
tournant, tapis volant, Djamila. Tu riais… J’oubliais climat, champs, saisons,
maisons… nous fallait aujourd’hui, à tout prix… croquions sans raison, croquions
sans illusions.
Un matin, gnomon disparut, s’ombra, voilà l’abri. Trou
noir… voulut la voir… corps, mots partis… L’on fuit à vingt ans… Las,
j’ignorais ma filiation. Nos bruits se sont tus. Nul n’a jamais su, sauf toi
d’aujourd’hui. « Quant à la chair, qu’trop avons nourri’... » Ans cuits. Ans d’oubli-abri. Circumnavigation.
Gomma. Oublia. « A tâtons, quoiqu’il
souffrît, quoiqu’il suât, il monta, il grimpa, s’accrochant, pas à pas,
l’obscur colimaçon qui aboutissait aux locaux du haut... »
Matin, marchant…
P.S. : La paix,
aujourd’hui.
« Mais as-tu compris, toi, la signification du post-scriptum ? »
.
Silence.
En italique : première
citation : Villon. Deuxième et troisième : Pérec.
Grand merci à Franck .
Et
que sont les VASES COMMUNICANTS ?
« François Bon Tiers
Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier
d’avoir trouvé ce titre de vases
communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit
sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les
échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens
autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.
Beau programme qui a démarré le 3 juillet 2009 entre les deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire.
Si vous êtes tentés par l’aventure, faîtes
le savoir sur le mur du groupe Facebook des vases communicants…
1 commentaire:
ouverture, Villon pas si loin...
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