Dans le cadre des vases
communicants de janvier 2015,
mon 39ème échange de mots,
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Tous les liens vers l’aventure du 1er
vendredi du mois de
janvier 2015 sont ici.
Aujourd’hui,
j’ai le plaisir d’accueillir Olivier
Savignat dont les
mots sont ici.
Un petit coucou à Brigitte Célérier
Et un
grand merci à Angèle
Casanova d’avoir repris le
flambeau et dont il faut saluer la somme de travail tout au long du mois pour
rassembler tous les liens.
Un livre qui traîne sur un coin de bureau.
Il suffit
naturellement de l’ouvrir à la page 32 et de faire de la première phrase trouvée
l’incipit de nos deux textes.
A utiliser ou pas cette première phrase...
A utiliser ou pas cette première phrase...
Merci à Jean Teulé et son livre “Le magasin
des Suicides”
Interruption
Le drap
blanc
La
recouvre jusqu’aux seins
Et
laisse deviner la forme de son corps
Les yeux
clos les paumes regardant le plafond
Elle semble
attendre une offrande
La tache
rouge s’étend et avale le blanc
Il
s’approche retire
Le
couteau fiché
Entre
deux côtes
L’essuie
négligemment sur son pull
Le jette
dans l’évier de la cuisine
S’installe
sur le canapé du salon
Coupe le
son et reprend
Sa
poursuite
Des
nuages
Grand merci à Olivier.
Et
que sont les VASES COMMUNICANTS ?
« François Bon Tiers
Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier
d’avoir trouvé ce titre de vases
communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit
sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les
échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens
autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.
Beau programme qui a démarré le 3 juillet 2009 entre les deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire.
Si vous êtes tentés par l’aventure, faîtes
le savoir sur le mur du groupe Facebook des vases communicants…
2 commentaires:
Comme son pull était rouge, la police n'y vit que du feu.
Ouch, quelle offrande...
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