Dans le cadre des vases communicants du mois de
janvier 2012
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
L’aventure du mois de janvier 2012, est
ci-dessous
le texte qu’a bien voulu me confier Christine L.
Vous pouvez aller la lire ici.
Aux doigts des arbres.
J'enfile des bracelets de feuilles, rougissantes jeunes
filles. Des étoiles pétillaient dans le feuillage que la morsure du froid
n'avait pas encore saisi.
Et la malice donnait aux branches des arabesques souriantes.
Bois dessus dessous, ils vont fièrement pointant leur nez au ciel.
Ma main rugueuse sur le nu tronc palpite.
Des racines délicatement croisées, le galbe surprend.
Vent tendre de la grande inspiration qui gonfle.
Sous-l'âge ment. L'ivoire, elle, muette, sourit des parades,
dit sous – l'Eve ment.
Une place de bruits et temps de silences broyés, cambrés en
poussières de bois.
Serrés les uns contre les autres les conciliabules posent
les bras sur les embranchements et les arbres mijotent des secrets tempétueux
que n'envolent ni les paroles gravées dans leurs troncs, ni les silences
couleur or. Les bourgeons nichés au bout des branches cristallisent l'attente
du printemps.
Le froid est moite et muettes, les mouettes se meuvent au
ralenti.
La mer qui claque sur les rochers dément les forêts, elle
frappe son tempo dépolarisé contre les joues des plages mal rasées. Le matin
ment un peu à l'orée.
Les seules verticales ici au bout sont les phares..
Aux soupirs et cris du vent, tout s'allonge et s'étend.
C'était avant le temps du bois.
2 commentaires:
C'est ton texte qui pétille fièrement. :-)
Bonjour, je voulais t'envoyer une invitation sur la communauté croqueurs de mots mais il semble que ce ne soit pas possible si ton blog n'est pas overblog . j'en suis désolée, si toutefois tu voulais participer aux défis fais moi savoir, on peut mettre un lien vers ton texte ou voir avec Suzâme éventuellement. Pardon de répondre si tard à ta demande... amicalement
Tricotine
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