13
mars 2012
Ti-Bonhomme
hantait les couloirs du métro avec toujours son appareil photo non loin de son œil.
Il ne voulait pas rater la photo dont il rêvait.
Mais
c’était surtout parce qu’il était claustrophobe. Cela lui permettait d’oublier
un peu son angoisse quand il devait emprunter le métro.
Ce
lundi, il allait bien. C’était son jour de congé,il avait décidé, en dehors des
heures de pointe, pour ne pas se faire peur inutilement, de photographier les
pendules des différentes stations où il allait passer. Il avait envie d’écrire
sur le temps et de l’illustrer par ses photos qu’il voulait originales.
Il
en était à sa cinquième station. Il était à peine 11 heures.
Ti-Bonhomme
fut subjugué par cette belle inconnue au teint de porcelaine.
Il
oublia la pendule de la station, cacha son appareil derrière le journal qu’il
faisait semblant de lire.
Ti-Bonhomme
photographia, photographia celle qui prénomma Aomamé. Ce n’était pas très
original mais il venait tout juste de finir le livre 3 de 1Q84.
Cela
avait déteint.
Il
aurait voulu lui parler mais il était trop timide pour cela.
Il
attendit mais jamais elle ne tourna son visage vers lui.
Il
monta dans la même rame, descendit à la même station mais n’osa pas la suivre
ou l’aborder. Il était loin de chez lui.
Sa
randonnée souterraine tourna court.
Il
décida de rentrer chez lui pour se plonger dans la série de photos qu’il venait de
faire.
5 commentaires:
Aaaaaah quand la muse est plus forte que l'art ! ;)
Il en a toujours l'image.....Belle journée Bise
Il aurait dû tenter de l'aborder, on ne sait jamais !!!
suivre une inconnue dans la rue...tant qu'il ne la trucide pas ça va !
Ce prénom va à ravir à la jeune fille :)
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