dimanche 3 août 2014

Chez François Bon - atelier d'été 2014 - Outils du roman : 2, idées de roman

Suite d ela découverte des consignes d'écriture chez François Bon "Tiers Livre", ici



Paradoxe


Le territoire que se construit Goran Le Mut : les sept marches, en désordre

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Un frère ainé adoré, trop tôt disparu, à à peine 32 ans.
Il s’appelait Antoine, avait été un très grand basketteur, aimait trop la moto et la vitesse ou la vitesse et la moto. Il ne supporta pas de ne plus être un athlète de haut niveau.
Anne, Constance, Camille, Marie, Thomas, Ange, Julie, Cécile, Camille, même une Berthe ont traversé sa vie : l’abécédaire de ses amours.
Aujourd’hui, il est revenu à la lettre E, avec Énora.
La mort les a tous frôlés un peu, beaucoup.
ƒ
Un paquet de treize lettres retrouvées, entourées d'un ruban qui a dû être blanc.
Aucune n’a été lue.
Le nom écrit d’une écriture avec pleins et déliés sur l’enveloppe : Goran le Mut, son nom à lui
L’année : 1914.
Un énorme livre des couvertures et unes du journal L’équipe.
À l’intérieur, des quarts de feuilles de papier couverts d’une fine écriture de mouche, difficile à déchiffrer.
Qui a écrit ? pour qui ? pourquoi ?
Des souvenirs de guerre qui remontent à la vie.
Des secrets bien, trop bien gardés.
Des bribes ressortent jour après jour
Goran Le Mut écrit un livre dont il est le héros. Il y croise une femme, qu’il avait perdue de vue depuis ses lointaines années de faculté. Et comme le dit Jean, héros du roman de Guy Lagorce dans « Fin de soirée »
« demandez-moi plutôt ce que la vie a fait de moi. »
Souvenirs d’enfance : réveil de la mémoire, des mémoires.
Serments entre copains d’enfance, tenus, non tenus, oubliés, toujours présents.
Des drôles d’alliances. De magnifiques rencontres.


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