Paradoxe
Le territoire que se construit Goran
Le Mut : les sept marches, en désordre
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Un frère ainé adoré, trop tôt disparu,
à à peine 32 ans.
Il s’appelait Antoine, avait été un très
grand basketteur, aimait trop la moto et la vitesse ou la vitesse et la moto.
Il ne supporta pas de ne plus être un athlète de haut niveau.
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Anne,
Constance, Camille, Marie, Thomas, Ange, Julie, Cécile, Camille, même une
Berthe ont traversé sa vie : l’abécédaire de ses amours.
Aujourd’hui,
il est revenu à la lettre E, avec Énora.
La
mort les a tous frôlés un peu, beaucoup.
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Un paquet de treize lettres
retrouvées, entourées d'un ruban qui a dû être blanc.
Aucune n’a été lue.
Le nom écrit d’une écriture avec
pleins et déliés sur l’enveloppe : Goran le Mut, son nom à lui
L’année : 1914.
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Un énorme livre des couvertures et
unes du journal L’équipe.
À l’intérieur, des quarts de feuilles
de papier couverts d’une fine écriture de mouche, difficile à déchiffrer.
Qui a écrit ? pour qui ?
pourquoi ?
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Des souvenirs de guerre qui remontent
à la vie.
Des secrets bien, trop bien gardés.
Des bribes ressortent jour après jour
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Goran Le Mut écrit un livre dont il
est le héros. Il y croise une femme, qu’il avait perdue de vue depuis ses
lointaines années de faculté. Et comme le dit Jean, héros du roman de Guy
Lagorce dans « Fin de soirée »
« demandez-moi plutôt ce que la
vie a fait de moi. »
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Souvenirs d’enfance : réveil de
la mémoire, des mémoires.
Serments entre copains d’enfance,
tenus, non tenus, oubliés, toujours présents.
Des drôles d’alliances. De magnifiques
rencontres.
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