Dans
le cadre des vases communicants de mars 2016
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à
plus long cours qui commencerait dès maintenant pour s’achever le 1er
vendredi du mois de mars 2016.
J’ai eu la grande chance qu’il accepte.
Donc plusieurs fragments se succéderont d’ici
mars.
2ème
fragment (mes mots – suite du fragment 1, ici)
Il allait encore être en retard.
La journée aurait pu bien commencer avec cette lettre.
Mais non, il ne saurait pas la suite avant ce soir.
Il allait avoir la tête ailleurs, intrigué par la missive.
Zut ! zut ! pensa-t-il.
Et ses clés de maison, de voiture, de musée
Toutes sur le même trousseau
Depuis le temps qu’il se disait qu’il fallait qu’il les sépare.
Annabelle, sa compagne, lui avait déjà dit mille fois.
Mais il n’en faisait qu’à sa tête.
Pourtant avec un tel porte-clés, elles ne pouvaient pas passées
inaperçues.
Hier soir, il avait posé le trousseau de clés dans l’entrée
comme tous les soirs.
Il se souvint tout à coup que vers 20.30, la veille,
son fils, Tristan, dernier de la tribu, âge tout juste de 3 ans
les tripotait.
Il lui avait intimé l’ordre d’arrêter.
Il ne s’en soucia plus jusqu’à l’instant présent.
Ses clés.
8.35 il était plus que temps qu’il parte.
« Papa, pourquoi le poisson noir il ne nage pas »
entendit-il de la voix fluette de Tristan
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