Dans
le cadre des vases communicants de mars 2016
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à
plus long cours qui, commencé le 19 décembre 2015 s’achèvera le 1er
vendredi du mois de mars 2016.
8ème fragment
(Mes mots – suite du fragment 7, ici)
Irénée devait absolument rentrer chez lui. Il était
persuadé que l’histoire du petit boucan, que son grand-père Nemours lui
racontait, allait ressurgir du passé.
Il s’arrêta de marcher, s’appuya au tronc du
platane qui se pavanait sur le trottoir. Le contact de l’arbre, dont il se mit
à caresser le tronc, allait lui faire retrouver la mémoire.
Il ne remarqua pas les coups d’œil moqueurs des
gens pressés qui le dépassaient.
Sa mémoire ne se réveillait pas.
Il reprit sa marche, arriva devant chez lui et au
moment de glisser sa clé dans la serrure de sa porte d’entrée, tout lui revint d’un
coup.
Il se dirigea vers son garage, fit manœuvrer la
lourde porte, se dirigea vers le fameux secrétaire.
Son grand-père lui apparut, son éternel sourire
aux lèvres et lui dit : c’est le porte-clés du poisson noir, comme dit
Tristan, qui a été enfoui dans la terre.
Souviens-toi…
- Yé mistickrik ! Yé mistikrak.
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