dimanche 27 décembre 2015

En attendant les vases communicants de mars 2016 ; Aunryz Tamel - fragment 8

Dans le cadre des vases communicants de mars 2016

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

J’aurai le grand plaisir d’accueillir Aunryz Tamel dont les mots sont habituellement ici.

Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à plus long cours qui, commencé le 19 décembre 2015 s’achèvera le 1er vendredi du mois de mars 2016.


8ème fragment
(Mes mots – suite du fragment 7, ici)

Irénée devait absolument rentrer chez lui. Il était persuadé que l’histoire du petit boucan, que son grand-père Nemours lui racontait, allait ressurgir du passé.

Il s’arrêta de marcher, s’appuya au tronc du platane qui se pavanait sur le trottoir. Le contact de l’arbre, dont il se mit à caresser le tronc, allait lui faire retrouver la mémoire.
Il ne remarqua pas les coups d’œil moqueurs des gens pressés qui le dépassaient.

Sa mémoire ne se réveillait pas.

Il reprit sa marche, arriva devant chez lui et au moment de glisser sa clé dans la serrure de sa porte d’entrée, tout lui revint d’un coup.
Il se dirigea vers son garage, fit manœuvrer la lourde porte, se dirigea vers le fameux secrétaire.
Son grand-père lui apparut, son éternel sourire aux lèvres et lui dit : c’est le porte-clés du poisson noir, comme dit Tristan, qui a été enfoui dans la terre.
Souviens-toi…

- Yé mistickrik ! Yé mistikrak.


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