dimanche 20 décembre 2015

En attendant les vases communicants de mars 2016 : Aunryz Tamel - fragment 4

Dans le cadre des vases communicants de mars 2016

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

J’aurai le grand plaisir d’accueillir Aunryz Tamel dont les mots sont habituellement ici.

Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à plus long cours qui, commencé le 19 décembre 2015 s’achèvera le 1er vendredi du mois de mars 2016.


4ème fragment
(mes mots – suite du fragment 3, ici)


-       Irénée, tu as vu l’heure ?

La voix d’Annabelle … impossible… elle devrait être en route pour l’école maternelle où elle essayait d’éveiller au monde sa troupe de diablotins-lutins, comme elle les appelait.

-       Papa, fais quoi ?

Maintenant celle de Tristan… impossible… il devrait être en route pour l’école aussi.

Et soudain, il reprit ses esprits. Il se passa la main sur son menton non rasé de près, comme à l’habitude.

Neuf heures… impossible… le musée… lui seul pouvait ouvrir, lui seul connaissait le code de déverrouillage de l’alarme.

Ses clés dans l’aquarium avec la figurine dont il ne pouvait détacher les yeux.
Du tiroir, il l’avait extraite et machinalement l’avait accrochée à ses clés. Il imagina que son grand-père souriait, d’où il le protégeait, en le voyant faire.

Irénée se dit que commençait une journée qui ne ressemblerait à aucune autre.



Aucun commentaire: