Dans
le cadre des vases communicants de mars 2016
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à
plus long cours qui, commencé le 19 décembre 2015 s’achèvera le 1er
vendredi du mois de mars 2016.
4ème fragment
- Irénée,
tu as vu l’heure ?
La voix d’Annabelle … impossible… elle devrait
être en route pour l’école maternelle où elle essayait d’éveiller au monde sa
troupe de diablotins-lutins, comme elle les appelait.
- Papa,
fais quoi ?
Maintenant celle de Tristan… impossible… il
devrait être en route pour l’école aussi.
Et soudain, il reprit ses esprits. Il se passa la
main sur son menton non rasé de près, comme à l’habitude.
Neuf heures… impossible… le musée… lui seul
pouvait ouvrir, lui seul connaissait le code de déverrouillage de l’alarme.
Ses clés dans l’aquarium avec la figurine dont il
ne pouvait détacher les yeux.
Du tiroir, il l’avait extraite et machinalement
l’avait accrochée à ses clés. Il imagina que son grand-père souriait, d’où il
le protégeait, en le voyant faire.
Irénée se dit que commençait une journée qui ne
ressemblerait à aucune autre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire