mardi 22 décembre 2015

En attendant les vases communicants de mars 2016 : Aunryz Tamel - fragment 6

Dans le cadre des vases communicants de mars 2016

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...

J’aurai le grand plaisir d’accueillir Aunryz Tamel dont les mots sont habituellement ici.

Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à plus long cours qui, commencé le 19 décembre 2015 s’achèvera le 1er vendredi du mois de mars 2016.


6ème fragment
(mes mots – suite du fragment 5, ici)

« Yé krik! Yé krak! Yé mistikrik! Yé mistikrak ».

Cette ritournelle continuait d’obséder Irénée.

« Yé krik! Yé krak! Yé mistikrik! Yé mistikrak ».

Quand soudain, le déclic, l’envie de rebrousser chemin.

Planté au milieu du trottoir, il hésitait : Oublier le musée ou continuer son chemin vers son gagne-pain ; retourner chez lui ou aller ouvrir la lourde porte du musée.

Il se devait de retourner chez lui.

C’était son grand-père, le maître de la parole, celui qui l’avait tant enchanté pendant son enfance qui lui faisait un signe. Il devait rentrer chez lui et continuer de lire la lettre.
Il lui avait fallu presque trois ans, exactement trente-deux mois, avant d’oser ouvrir le fameux secrétaire et maintenant tout se précipitait.

« Est-ce que la cour dort ? Non, la cour ne dort pas. »

Il rebroussa chemin.




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