Dans
le cadre des vases communicants de mars 2016
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Nous avons échangé, je lui ai proposé un texte à
plus long cours qui, commencé le 19 décembre 2015 s’achèvera le 1er
vendredi du mois de mars 2016.
6ème fragment
« Yé krik!
Yé krak! Yé mistikrik! Yé mistikrak ».
Cette ritournelle continuait d’obséder Irénée.
« Yé krik!
Yé krak! Yé mistikrik! Yé mistikrak ».
Quand soudain, le déclic, l’envie de rebrousser
chemin.
Planté au milieu du trottoir, il hésitait : Oublier
le musée ou continuer son chemin vers son gagne-pain ; retourner chez lui
ou aller ouvrir la lourde porte du musée.
Il se devait de retourner chez lui.
C’était son grand-père, le maître de la parole,
celui qui l’avait tant enchanté pendant son enfance qui lui faisait un signe. Il
devait rentrer chez lui et continuer de lire la lettre.
Il lui avait fallu presque trois ans, exactement
trente-deux mois, avant d’oser ouvrir le fameux secrétaire et maintenant tout se
précipitait.
« Est-ce
que la cour dort ? Non, la cour ne dort pas. »
Il rebroussa chemin.
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