Dimanche 11 décembre 2011,
Ciné-club (les différents textes ici)
version initiale (596 caractères)
Je vous l’épargne.
2ème version (492 caractères)
Je vous l’épargne aussi.
3ème version (298 caractères)
Septembre
2011.
Ex-punk, petit-fils de Pirate, survivant des goulags de Staline.
Amour, violence, sexe, vodka : nécessité de rejoindre la France.
Poésie et
atmosphère sous haute-tension
éclaireront le film.
Des obstacles se dresseront
devant lui, pour l’empêcher de mener à bien son projet : mieux comprendre
pourquoi il se sent de nulle part.
2011, Artur revenu de nulle
part !
Septembre
2011.
Aujourd’hui, il a 40 ans.
Sa
jeunesse a été agitée. La révolte contre ses parents (punk à un moment) mais
jamais contre ce grand-père adoré, même plus vénéré, dont le surnom Pirate (la
traduction du mot KOPCAP) l’a toujours intrigué. Ce grand-père a survécu au
goulag de Staline. Il a participé à la construction de la ville de Norilsk et
connu le travail dans les mines.
Hier, il a eu 10 ans.
Ses
premiers vrais souvenirs de son grand-père.
Qu’avait-il
fait pour mériter cela : peu de mots entendus là-dessus. Silence presque complet.
Il
a supposé à partir de certaines confidences lâchées par son grand-père que l’amour,
la violence, le sexe et la vodka n’y ont pas été étrangers.
Après
sa libération en 1950, par quel miracle, encore un mystère, peut-on le retrouver
en France.
Retour en 2011.
Des
obstacles se dresseront devant lui, pour l’empêcher de mener à bien son
projet : retrouver des compagnons de son grand-père, l’emmener là-bas, les
faire venir en France.
Chercher
ce qui l’a entraîné dans cette tourmente, ce qu’il a vécu pendant son
internement de 32 mois.
Qui
étaient ses compagnons d’infortune, ce qu’ils sont devenus ?
Quelles
ramifications avec la mafia russe actuelle ?
Le premier
acte[3]:
Le héros du film, Artur a 40
ans.
On le découvre dans sa vie de
tous les jours, dans une ville de Provence de petite importance.
Une vie rangée avec femme et
deux enfants, une fille de 12 ans et un garçon de 5 ans jusqu'’au jour où un
homme au nom à consonance russe le contacte. Celui-ci veut rentrer en relation
avec son grand-père, coûte que coûte.
L’homme rappelle à Artur ses
mauvaises fréquentations de son époque punk. Un moyen de pression entre d‘autres
qui met très mal à l’aise Artur
Artur se rappelle de ses dix
ans et des confidences de son grand-père.
Flash-back sur ses 10 ans et
sa période punk.
Aller-retour entre
aujourd’hui et les deux périodes.
L’homme lui remet un billet
d’avion pour Norilsk et lui demande de retrouver son père dont il n’a plus de
nouvelles et qui était un dans le même goulag. Son père et le grand-père
d’Artur partagent un secret.
Le second
acte[4]:
Avant son départ, Artur
rencontre son grand-père, veut le faire parler sur son passé.
Scène d’affrontement verbal violent
entre les deux hommes : Artur veut savoir ce qui s’est passé à Norilsk.
Cette ville est très difficile à rejoindre encore aujourd’hui. Depuis 2001, son
accès est réglementé. C’est une des dix villes les plus polluées du monde.
Artur doit s’envoler vers
Norilsk sous 48 heures.
Tous les aléas et difficultés
de la préparation du voyage : visualisation des voyages possibles.
Paris- Kiev – Moscou et
Norilsk. Un départ à 12.50 pour une arrivée le lendemain à 7.30.
Le retour par Moscou et
Vienne.
Artur angoisse. Les voyages
en avion l’affolent et le prix aussi. Là près de 3 800 €
Il tourne, vire, dégotte un
voyage à 1 800 € en passant par Saint Petersburg, où il pourra même passer la
soirée puis enfin Novossibirsk et Norilsk. Retour avec soirée à Novossibirsk.
Artur angoisse.
Son voyage, ses compagnons de
voyage, son arrivée avec accueil de la part du patron de la mafia russe locale.
Retour à la mine, recherche
des compagnons de son grand-père et du père du commanditaire de son voyage.
Le troisième
acte[5]
Artur découvre la raison de
la libération de son grand-père et son arrivée en France : le marché
proposé, devenir espion dormant pour le KGB.
Lors du voyage de retour,
Artur s’interroge sur ce qu’il va faire à son retour.
PS1 : un peu en dehors de la consigne mais j’ai pris
plaisir à mes recherches et à cet exercice.
PS2 : en début d’été, j’avais reçu ce lien (http://pitch.peopleforcinema.com/guide-du-scenariste/)
je l’avais mis de côté, l’avais perdu, l’ai
retrouvé mais temps trop court pour l’appliquer au pied de la lettre à cette
consigne.
J’aurais dû mieux lire et
m’imprégner de ce document… quand je l’ai reçu… Grrrrrr !!! Pour être un
peu moins embarrassée devant cette consigne passionnante et tentante mais dure…
difficile… déroutante…
Je me suis jetée à l’eau en
essayant au mieux de coller à ces directives.
Mais c'est une première,
l’application de cette forme de travail.
Merci de votre indulgence.
[1] Définition :
résumé du scénario, devant contenir l’idée générale.
[2] À la façon de Syd Field, le paradigme des
3 actes
[3] C’est l’acte d’exposition, il représente
environ un quart du film.
[4] C’est l’acte de confrontation, il dure
environ la moitié du film.
[5] C’est l’acte de résolution, il dure
environ un quart du film.
2 commentaires:
Du beau travail! J'aime ta manière de jouer avec les époques. En ce qui concerne le respect de la consigne, c'était un peu la foire, chacun a fait comme il a voulu donc tu n'es pas à côté, bien au contraire. Intéressant aussi le lien que tu donnes dans ton PS 2, j'irai peut-être le consulter plus longuement, pour faire venir d'autres idées. ;-)
Diable! écrire en images et en sons c'est un sacré boulot, j'aime beaucoup le récit de ta démarche
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