mardi 20 septembre 2011

Les Impromptus Littéraires (3), Dans les pas de Leconte de Lisle



Ma participation aux Impromptus littéraires

Du dimanche 25 septembre 2011


Sur la base du premier vers d'un poème de Leconte de Lisle (Les Éléphants) partez au gré de votre imagination vers des univers fantastiques, oniriques ou au contraire durement réalistes.
La seule contrainte est de commencer impérativement votre texte par l'incipit :
le sable rouge est comme une mer sans limite
Gardez le cap dans votre voyage !
Les instructions générales de participation sont accessibles ici.

Les textes sont ici


Le sable rouge est comme une mer sans limite
Et il se prend à imaginer, là-bas, très loin, au-delà de cette ligne d’horizon, celle qu’il cherche depuis toujours.

Sans se prendre pour Don Quichotte,
Armé jusqu'’aux dents de son plus beau sourire,
Baignant dans une douce euphorie,
L’homme décide de partir sans plus attendre
En espérant ne pas se perdre en chemin.

Rêvant à chaque instant, cette rencontre si désirée
Oubliant tout le reste
Un espoir fou au cœur,
Grimpant sur son fringuant destrier
Exalté par cette aventure à venir, il est.

En avant, se dit-il, je ne dois plus hésiter
Sans me retourner, oubliant tout, je pars
Tenter la dernière aventure.

Caressant d’un dernier regard sa vie passée,
Oubliant en un instant sa peine de tout quitter,
Mangeant les derniers fruits offerts par son verger,
Manquant la récolte prochaine des olives
Econduisant chien, chat et autres qui aimeraient mettre leurs pas dans les siens

Un sac rouge sur son dos,
Nageant déjà en pensée dans son futur bonheur,
Eliminant la peur de l’inconnu,

Maugréant contre ce temps trop long pour la rejoindre,
Ebloui par le soleil qui se lève pour l’encourager dans sa quête,
Riant au fond de lui de son audace,

Sans plus attendre,
Au-delà de ses forces,
Naufragé solitaire de cette mer de sable rouge,
S’appliquant à ne pas perdre le cap de sa quête,

L’homme sait que le dénouement approche
Immobile sur la ligne d’horizon il la devine
Menant au triple galop sa monture
Il s’approche du but, le cœur prêt à exploser
Terribles dernières minutes sans fin
Epuisé, à bout de forces, il s’écroule, tombant de son ami fidèle…

Le sable rouge est comme une mer sans limite






Réalisé grâce à http://www.wordle.net

3 commentaires:

Olivia a dit…

Bravo ! Vraiment ! En voilà un bel acrostiche - exercice de style que j'apprécie tout particulièrement. ;-)

Aymeline a dit…

Très beau résultat qui met bien en valeur cette superbe phrase !

Valentyne a dit…

J'ai bien fait de venir sur ton blog : car sur celui des impromptus , je n'avais pas vu que ton poème était un acrostiche : Bravo , belle prouesse !