Un poirier qui porte des pommes est un
autre arbre… (Henri Michaux)
Tu m’entends, au lieu de faire la
sieste et de te rendre pour Newton.
Tu m’entends, tu n’aimes que les
cerisiers alors pourquoi t’installer sous un poirier. Rappelle-toi ! Au
point de t’en rendre malade en avalant les noyaux des cerises dont tu te
goinfrais avec ton cousin. Vous aviez si peur que grand-père s’aperçoive que
vous aviez mangé tant de cerises…
Tu m’entends, tu n’aimes que les
fraises alors pourquoi t’installer sous un pommier. Mais un fraisier géant cela
n’existe qu’en Australie ou je en sais où.
Tu m’entends, écoute Brassens
chanter « auprès de mon arbre, je vivais heureux » et arrête de
martyriser ta guitare. Lui au moins, c’est un poète.
Tu m’entends…
2 commentaires:
Est ce quand tu étais enfant ? Combien de fois ma mère me disait: "fais attention aux noyaux..."
belle journée vaec bises
J'aime beaucoup ce texte ! Ce n'est pas "se prendre" pour Newton, non ? Enfin peu importe, l'idée est très belle et résonne en nous...
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